mercredi 29 janvier 2014

Ikebana ou l'Art floral traditionnel

L’Ikebana (生け花) également connu sous le nom de kadō (華道/花道), la Voie des fleurs ou l'art de faire vivre les fleurs est un art traditionnel japonais basé sur la composition florale.

Au contraire de la forme décorative des arrangements floraux dans les pays occidentaux, l’arrangement floral japonais crée une harmonie de construction linéaire, de rythme et de couleurs.

Alors que les Occidentaux tentent d'accentuer la quantité et les couleurs des fleurs, portant leur attention essentiellement sur la beauté de la fleur, les Japonais accentuent l'aspect linéaire de l’arrangement.

Ils ont développé un art qui valorise aussi bien le vase, les tiges, les feuilles et les branches que la fleur elle-même.
La structure complète de l'arrangement floral japonais est axée sur trois points principaux symbolisant le ciel, la terre et l’humanité à travers les trois piliers, asymétrie, espace et profondeur.
L'origine de l'ikebana est le kyōka (供花), l'offrande de fleurs dans les temples bouddhistes, qui débuta au VIe siècle en Chine. Dans ces arrangements, les fleurs et les branches étaient disposées de telle sorte qu'elles pointent vers le ciel. Un style d'arrangement plus sophistiqué et appelé rikka ou tachibana (立花), apparut au XVe siècle. Le style du rikka reflète la splendeur de la nature et l’expose. Par exemple, les branches de pin symbolisent les pierres et les rochers, et le chrysanthème blanc symbolise une rivière ou un petit ruisseau. L’art rikka devint populaire au XVIIe siècle, et il fut considéré comme une décoration pour les cérémonies et les fêtes. De nos jours, il est perçu comme une forme antique d’arrangement floral et est de plus en plus rarement pratiqué.

mardi 28 janvier 2014

Un Onsen peut en cacher un autre...

Un onsen (温泉, litt. « source chaude ») est un bain thermal japonais.

Il s'agit de bains chauds dont l'eau est généralement issue de sources volcaniques parfois réputées pour leurs propriétés thérapeutiques.

Les onsen sont des lieux de détente et de relaxation.
Ils proposent souvent, en plus du bain lui-même, des possibilités d'hébergement et de restauration.
Le terme onsen tend d'ailleurs à désigner les installations entourant la source chaude elle-même. L'essentiel reste néanmoins le bain lui-même, dont les plus appréciés sont situés à l'extérieur, face à un paysage préservé, et construits en matériaux naturels comme la pierre et le bois.
Il existe de nombreux types d'onsen : il peut s'agir de bains extérieurs (露天風呂 / 野天風呂, rotenburo / notenburo) ou intérieurs. Leur gestion peut être publique (souvent dépendant de la municipalité) ou privée (内湯, uchiyu), dans le cadre d'un hôtel, d'un ryokan (旅館, auberge traditionnelle) ou d'un minshuku (民宿, chambre d'hôtes).

Le prix d'entrée pour les bains seulement varie entre l'entrée gratuite et plus de 1 000 yen, prix qui varie selon les services offerts par l'établissement. Certains onsen nécessitent de passer la nuit pour avoir accès au bains, le prix peut alors varier entre 15 000 et 30 000 yen.

Le Japon étant un pays volcanique, les sources chaudes ne manquent pas.
On peut trouver des onsen un peu partout dans le pays, parfois concentrés dans des villes thermales (Gero, Beppu par exemple).

 On trouve toujours un onsen suffisamment proche de la ville pour y passer un week-end ou de courtes vacances, et faire ainsi une pause reposante entre deux semaines de travail.

dimanche 26 janvier 2014

Cérémonie du thé

La cérémonie du thé au Japon, appelé aussi chanoyu (茶の湯), sadō (茶道), ou chadō (茶道) est un rituel traditionnel influencé par le bouddhisme zen dans lequel le thé vert en poudre, ou matcha (抹茶), est préparé de manière cérémoniale par un praticien expérimenté et est servi à un petit groupe d'invités dans un cadre calme.

Chanoyu (littéralement « eau chaude pour le thé »), se réfère habituellement à la cérémonie (rituel) à elle seule, alors que sadō ou chadō (« chemin du thé ») représente l'étude ou la doctrine de la cérémonie du thé.

Plus particulièrement, le terme chaji (茶事) se rapporte à la cérémonie du thé complète avec le kaiseki (un repas léger), l’usucha (薄茶, thé léger) et le koicha (濃茶, thé fort), durant approximativement quatre heures. Une chakai (茶会, littéralement une « rencontre autour du thé ») n'inclut pas le kaiseki.

Du fait qu'un praticien de la cérémonie du thé doit être familier avec la production et les différents types de thés, avec les kimono, la calligraphie, les arrangements floraux, les céramiques, l’encens, et un large ensemble d'autres disciplines et arts traditionnels en plus des pratiques du thé enseignées dans son école, l'étude de la cérémonie du thé prend de nombreuses années et souvent toute une vie.

Même pour participer en tant qu'invité dans une cérémonie du thé formelle, une connaissance du sadō est requise, incluant les gestes recommandés, les phrases à dire par les invités, la bonne manière pour boire le thé et la tenue générale à adopter dans la salle où est servi le thé.

jeudi 23 janvier 2014

Nikkô témoin priviligié du temps du style architectural de la période Edo

Site classé à l’UNESCO depuis 1999 et situé à deux heures de la gare de Shinjuku, Nikkô représente le style architectural de la période Edo.

Le célèbre sanctuaire Tôshôgû (achevé en 1636), érigé en mémoire d’Ieyasu Tokugawa, fondateur du shogunat d’Edo, ainsi que les autres sites, est l’image même de la parfaite intégration de l’homme à la nature.

La plupart des édifices de ce sanctuaire sont classés Trésors nationaux ou patrimoine culturel important.

Visitez le pont Shinkyô, c'est un pont laqué vermillon situé au-dessus de la rivière Daiya qui mène au centre historique de Nikkô.

Appelée également « le pont des serpents », la légende raconte que l’ermite à l’origine du premier temple bouddhiste aurait réussi à traverser la rivière grâce au soutien de deux serpents qui ont pris la forme d’un pont.

Site le plus impressionnant de Nikko, le sanctuaire Tôshôgû a été érigé en 1936 en mémoire d’Ieysasu, fondateur du shogunat d’Edo. Ce sanctuaire est un chef-d’oeuvre baroque de style Momoyama, caractérisé par l’exubérance des couleurs, le travail à la feuille d’or et les sculptures. Véritables merveilles architecturales, la plupart de ces bâtiments sont classés Trésors nationaux ou bien culturels importants.

Et pour finir venez admirer les chutes de Kegon d’une hauteur de 97m accessible en 5 minutes à pied à partir de l’arrêt de bus Chûzenji Onsen.

mercredi 22 janvier 2014

Le mont Tenjô, une montagne spectaculaire sur une île de légende

Situé à 178 km au sud-est de la métropole sur l’île volcanique Kôzu-sima, appartenant au parc National de Fuji-Hakone-Izu, le mont Tenjô dispose de trois magnifiques sentiers de randonnée.

À 571 m d’altitude, il faut deux heures de marche à pied pour atteindre son sommet.

En cours de promenade, on croise des fleurs parfois uniques telles que le Rhododendron Kouzumontanum.

L’assise de la crête étant particulièrement large, elle offre une vue magnifique, allant parfois même jusqu’au mont Fuji.

Au sud-ouest de l’île la grande plage de sable blanc de Mae-hama est le point d’observation idéal pour de somptueux couchers de soleil.

De l’autre côté de l’île, au pied de la falaise du mont Tenjô, se situe la baie de Takô-wan, bordée d’une belle plage courbe.

L’île est entourée de nombreuses petites baies riches en poisson qui attirent les pêcheurs et de nombreux plongeurs.

samedi 18 janvier 2014

Escapade à Chichibu

La région de Chichibu est tout particulièrement appréciée pour la richesse de ses paysages naturels.

Montagnes, gorges, rivières, torrents et lacs font le bonheur des alpinistes et des promeneurs.

Au détour des chemins, on peut y rencontrer des daims, des singes ou des écureuils ou observer une faune et une flore préservées.

Chichibu est également riche en temples et sanctuaires anciens.

Chichibu fait partie du parc national Chichibu-Tama-Kai, le parc national le plus proche de Tokyo (à voir également, Okutama et Nagatoro qui font partie de ce même parc).

Pour plus d'informations, RDV sur le site des bons plans

jeudi 16 janvier 2014

Subway au pays du Soleil levant

Dans un pays ou la cuisine tient une place aussi importante, il parait difficile de vanter les mérites des cuisines étrangères. Et pourtant...

Tout le monde connait la cuisine japonaise, une cuisine  inspirée, chaleureuse et débordante de saveurs.

Malgré son attrait, les enseignes occidentales viennent s'installer au pays du soleil levant pour proposer leurs services, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils réussissent.

Prenons exemple aujourd'hui sur la chaine de restauration rapide américaine Subway vendant principalement des sandwichs et des salades.

Un petit peu d'histoire... « Subway » est un jeu de mot en référence à Submarine sandwich (« sandwich sous-marin »), le pain ressemblant à un sous-marin et signifiant aussi métro en anglais nord-américain.
Au cours de l'année 2010, Subway devient la plus grande chaîne de restauration rapide, dépassant McDonald'squant au nombre de restaurants, avec 35 812 restaurants dans le monde au 1er janvier 2012.
Cette percé explique la raison de sa présence sur la marché nippon.
Mais la réussite de cette franchise est son intégration au paysage nippon en présentant des menus en accord avec la population.

Avez vous déjà gouté les sandwichs "Shrimp & Avocado" ou "l'Avocado veggie" ailleurs ??

La version japonaise du Subway est vraiment différente de ce que l'on peut voir en Amérique du nord.

Allez essayer un Subway proche de chez vous afin de vous faire une idée.