vendredi 28 février 2014

Ryōgoku Kokugikan 両国国技館

Ryōgoku Kokugikan (両国国技館, littéralement « hall du sport national de Ryōgoku ») est un centre sportif polyvalent dans l'arrondissement Sumida-ku à Tōkyō.

Il accueille trois fois par an en janvier, mai et septembre les tournois de sumo durant quinze jours. Dans le village du sumo se trouve cette importante arène.

Sa capacité est de 11 000 personnes. Il accueille principalement les tournois de sumo de Tōkyō en janvier, mai et septembre.

On y trouve également le musée du sumo (相撲博物館, sumō hakubutsukan)

Situé au premier étage du bâtiment, ce musée du sumo (相撲博物館) regroupe une importante collection d'objets relatifs à l'histoire du sumo: banzuke (番付, liste des classements),  nishiki-e (錦絵, estampe colorée),  kesho-mawashi (化粧回し, tablier brodé porté par les sumotori), empruntes de mains des lutteurs, photos...
Les collections sont renouvelées six fois par an.

L'univers du sumo se retrouve aussi à travers le quartier Ryogoku: restaurants servant le fameux chanko-nabe (ちゃんこ鍋, plats des sumotori), boutiques souvenirs...

La salle est inaugurée en 1984. De 1950 à 1984, les tournois de sumo à Tokyo avaient lieu au Kuramae Kokugikan (蔵前国技館) dans l'arrondissement Taitō-ku, sur l'autre rive de la Sumida-gawa, plus au nord.
Si vous souhaitez assister à un combat, il faudra vous lever de très bonne heure car les amateurs font la queue depuis la veille au soir.

Les places sont chères.

mercredi 26 février 2014

Séjour linguistique au Japon

Le meilleur moyen pour apprendre une langue est de vivre en total immersion.

Rien de plus pratique que le séjour linguistique au Japon.

Vous êtes nombreux à vouloir prendre des cours de japonais directement sur place, en particulier chez les lycéens, mais pas seulement.

Notre équipe vous propose cet article sur Espace Langue Tokyo (ELT), l’une des écoles de langues les plus réputées.


Leur établissement a d’ailleurs fait l’objet d’un reportage dans l’émission Zone Interdite sur M6.
Rendez vous sur youtube...

Plusieurs raisons nous pousse à vous fournir ce BON PLAN :

1) Des résultats probant grâce à des cours quotidiens de 3 ou heures. Ainsi après quelques semaines vous pourrez utiliser vos connaissance lors de votre vie quotidienne.

2) L'immersion en Famille qui représente une réelle opportunité de pratiquer son japonais dans la vie de tous les jours. Mais il est possible de choisir des formules sans hébergement.

3) La pluralité des nationalités présentes qui favorise le multiculturalisme et la connaissance de l'autre

4) Vous n'avez pas besoin de visa Particulier pour rentrer dans cette école. En entrant au Japon avec un visa Touriste de 3 mois (visa par défaut donné à l'aéroport) vous pourrez profiter du séjours Linguistique sur une base de 2 semaines à 4 semaines.
Cette règle est valable pour les participants francophones de nationalité suisse, française, canadienne, belge, tunisienne ou luxembourgeoise.  Sinon se renseigner auprès du consulat du Japon.

5) Un encadrement spécifique est apporté aux mineurs étant donnée que l'école est accessible à partir de 16 ans.

Si vous avez des questions relatives aux séjours linguistiques Espace Langue Tokyo ou à leurs cours de japonais, n’hésitez pas à les contacter sur leur site

samedi 22 février 2014

Sanja Matsuri

Sanja Matsuri est sans conteste le festival symbolisant Tokyo. Il a lieu le troisième dimanche de mai et les deux jours le précédant.

C'est l'un des trois grands festivals de mikoshi (sanctuaires portatifs).

Chaque année, des centaines de milliers de visiteurs se pressent à Asakusa durant les trois jours du festival.

Animés d'une vigueur étonnante, des hommes portent des douzaines de mikoshi sur leurs épaules. Certains de ces sanctuaires portatifs ne sont portés que par des femmes, ou que par des enfants. Les moments les plus excitants sont ceux ou les mikoshi sont ballottés vigoureusement afin d'intensifier le pouvoir des divinités qui les habitent.

Le samedi vers midi, petits et grands mikoshi sont rassemblés au sanctuaire Asakusa et partent défiler dans les rues du quartier.

Le dimanche, trois autres, d'une taille exceptionnelle, se joignent au rassemblement. Ces sanctuaires portatifs gigantesques partent du sanctuaire Asakusa à 6 heures du matin et y reviennent vers 20 heures.

Outre ces défilés de mikoshi, un autre défilé démarrant à 13 heures le vendredi mérite d'être vu. Des chars où ont pris place des musiciens jouant de la flûte et des tambours, des personnes revêtant la tenue des artisans traditionnels et des danseurs exécutant des danses ancestrales paradent tout le long de la rue Yanagi-dori jusqu'au sanctuaire Asakusa.

Lorsque le défilé parvient au sanctuaire, on peut assister au spectacle d'une danse rare appelée Binzasara Mai.

Sa vocation est de prier pour d'abondantes récoltes et pour la prospérité de la descendance des personnes effectuant ce rituel. Celles-ci sont revêtues de splendides costumes et portent des binzasara, un instrument de musique formé de petites lattes de bambou liées ensembles.

Cet instrument se joue en se déployant et se repliant comme un accordéon et produit des mélodies très riches.

L'ambiance des festivals est bien sûr au rendez-vous avec musiques traditionnelles et stands de nourriture à foison. Des geishas et surtout des yakuzas font également leur apparition lors du Sanja Matsuri.
 

mardi 18 février 2014



Devant l'entrée du sanctuaire meiji Jingu se réunissent "gothic lolitas" et "cosplayers"

Ces jeunes se vêtissent à la manière de leurs mangas préférés ou encore comme les musiciens de leur visual-kei préférés, c'est à dire des groupes s'attachant autant à leur allure extérieure qu'à leur musique.

Celle-ci se fait surtout sentir le dimanche lorsqu'ils sont photographiés par la foule dans des poses très maniérées.
A voir absolument un dimanche!

Les garçons aussi prennent plaisir à se déguiser.

Il faut savoir que la plupart viennent de la banlieue de Tokyo et sont en échec scolaire.

Ils trouvent dans ces codes communs une liberté et une reconnaissance dont ils ont besoin.

samedi 15 février 2014

Le Japon réactif


Nous pensions tous que l'hiver prenait fin tout doucement en laissant enfin arriver des températures plus douce et un paysage printanier notamment pour les festivals.

Quelle surprise Vendredi matin quand nous nous sommes rendus compte d'une nouvelle tempête qui à bloqué une grande partie de Tokyo.

Cet événement climatique nous à permis de mieux évaluer ce que nous appellons la " Réactivité Japonaise"...

Tokyo, n'étant pas habitué à tant de neige, n'a pas les outils et encore moins les moyens pour dompter la nature. 

Cependant, la rigueur japonaise accompagné de la recherche perpétuelle de solutions à tout problèmes leur permet d'être réactif à chaque problème qu'elle qu'il soit.

L'exemple frappant est la circulation dans les transports urbains de la métropole de Tokyo.
Où que vous soyez, vous trouverez un moyen de rentrez chez vous malgré le blocage de certaines lignes.



vendredi 7 février 2014

Cos-Day

Le COS-DAY est une convention de cosplay thématique de taille moyenne.

À chaque édition les participants se retrouvent autour de trois ou quatre mangas populaires.

Le cosplay en rapport avec les mangas du jour sont l’évènement principal, mais une place importante est aussi faite aux dôjinshis, les mangas dessinés par des amateurs et vendus aux fans.

Le COS-DAY est un évènement assez difficile d’accès pour les non-initiés, et l’intérêt de la convention varie énormément en fonction des thèmes abordés. Le cosplay (コスプレ, kosupure), mot-valise composé des mots anglais "costume" et "playing" consiste à jouer le rôle de ses personnages (héros de mangas, d'animation japonaise, de tokusatsu, de films, de jeux vidéo ou encore de comics) en imitant leur costume, leurs cheveux —à l'aide d'une perruque ou en réalisant la même coupe de cheveux que celle du personnage— et leur maquillage.

On appelle les pratiquants des cosplayers.
Le terme costumade a été proposé par l'Office québécois de la langue française en février 2010 pour traduire cosplay (« activité consistant à se costumer en personnage de fiction... », voir GDT).

Emplacement : Tokyo Big Sight – 東京ビッグサイト – près de Odaiba

samedi 1 février 2014

Suivez la voie du Kōdōkan

Kōdōkan ( 講道館, littéralement « école pour étude de la voie ») est un dojo fondé en 1882 par Jigorō Kanō, le créateur du judo. Son président actuel est Haruki Uemura.

Un peu d'histoire ne fais pas de mal :

Le premier élève s'inscrivit le 5 juin 1882.

Les rencontres entre diverses écoles de ju jitsu se multiplièrent. Le Kōdōkan remporta sa première victoire éclatante en 1886 lors d'un tournoi fameux tenu au dojo de la police de Tokyo.

La jeune école en remporta de nombreuses autres par la suite, notamment grâce à Shiro Saigo, l'un des plus célèbres élèves de Jigoro Kano, entré au Kōdōkan à l'âge de 16 ans.

En 1887 une école nationale de tous les arts martiaux est créée par le gouvernement japonais, c'est le Butokukai. Cette école ne tardera pas à devenir rivale du Kōdōkan. Quelques années plus tard apparaît le Kosen créé par l'université impériale de Tokyo.

Malgré la concurrence, le Kōdōkan continue son ascension, son dernier dojo est le plus grand du Japon.


Après la défaite du Japon, les Américains interdirent toutes les activités inspirées du Bushido, les arts martiaux furent prohibés et les professeurs du Kōdōkan furent seulement autorisés à enseigner aux troupes américaines.

Le judo fut permis plus tard avec la dénomination sport et non art martial.
Jusqu'à aujourd'hui, 15 Japonais ont été nommés 10e DAN